NADEGE BERAUD KAUFFMANN
HISTOIRE
Odette Sansom, alias Madame Churchill
Image tirée de "The Postal Museum"
Enfance
Odette naît à Amiens (Somme) le 28 avril 1912 et elle n’a que deux ans lorsque la Grande Guerre éclate. Son père Gaston Brailly , banquier, est mobilisé et se fait tuer à la Butte du Mesnil dans la Marne le 26 septembre 1918*. La famille passe quelques années à Saint-Saëns, entre Rouen et Dieppe (Seine-Maritime), puis au Touquet avant de venir s’installer à Boulogne-Sur-Mer (Pas-de-Calais). Petite, Odette a déjà du caractère ; elle est obstinée mais, de santé fragile, elle a des difficultés à suivre correctement ses études.
*Il se fait appeler « Gaston », mais il apparaît avec un prénom différent sur le site Mémoires des Hommes. Erreur de l’État civil ? Voir la discussion à ce sujet sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Odette_Sansom#cite_note-2
Un mariage puis encore la guerre
Le 28 octobre 1931, à l’âge de 19 ans, elle se marie avec Roy Sansom, un Anglais qui travaille dans l’hôtellerie et qu’elle a rencontré l’année précédente. La cérémonie a lieu en l’Église Saint-Pierre de Boulogne-sur-Mer. Trois filles naissent de cette union : Françoise, le 7 décembre 1932 à Boulogne-Sur-Mer, puis Lily en 1934 et enfin Marianne en 1936. Les deux cadettes viennent au monde en Angleterre où la famille s’installe peu après l’arrivée de l’aînée. En 1939 Roy s’engage tandis qu’elle et ses filles quittent Londres pour aller s’installer dans le Somerset au sud-ouest de l’Angleterre. Monsieur Sansom perdra la vie durant le conflit.
L’appel du SOE
En 1940 / 1941, peu après l’appel du Général de Gaulle et la création du BCRA (Bureau Central de Renseignements et d’Action), les services secrets britanniques créés par Winston Churchill « Special Operations Executive » (SOE), lancent un appel aux Français résidant en Angleterre. Quelques mois passent puis Madame Sansom décide d’y répondre et envoie sa candidature accompagnée de photos de famille prises sur les côtes françaises à Boulogne-sur-Mer, commune qu’elle connaît bien puisqu’elle y a vécu près de quatre ans.
Au début de l’année 1942 elle obtient un entretien avec le Major Guthrie qui prend des notes sur elle, sa famille, son histoire personnelle et enregistre sa proposition de travailler pour le Bureau de la Guerre, le War Office, comme traductrice à mi-temps. Elle s’entend répondre qu’elle sera contactée ultérieurement. Quelques mois passent et, le 28 juin 1942, elle reçoit enfin une lettre du War Office signé par Selwyn Jepson dans laquelle il s’exprime ainsi : « votre nom m’a été signalé comme celui d’une personne possédant des renseignements et une formation qui pourraient éventuellement être utiles à certaines formes de notre effort de guerre ». Il lui donne rendez-vous et Odette décide de s’y rendre.
Le 10 juillet 1942, elle rencontre pour la première fois Mr Jepson à l’Hôtel Victoria (alors réquisitionné par le War Office) chambre 238 à Whitehall. Sa première question porte sur ce qu’elle pense des Allemands ; rapidement, elle avoue détester les Nazis. Il la met au courant des moyens d’aller en France et de l’action de la Résistance sur place et la met en garde notamment contre la Gestapo. Il lui propose de travailler pour la section « F » du SOE, la section Française. Elle sera membre du FANY (First Aid Nursing Yeomanry), à l’origine une unité d’infirmières qui deviennent des conductrices puis des agents au service du SOE. Dans un premier temps Odette hésite, et clôt laconiquement l’entretien avec Jepson « Je crois que ce sera non ». Après son départ l’officier aurait ajouté sur sa fiche de renseignement et de moralité :
« Franche et courageuse. Si nous arrivons à la lancer contre les Nazis, elle leur donnera du fil à retordre ».
Mais l'envie d'y aller est la plus forte : une semaine après seulement, elle change d'avis et accepte. Elle place ses enfants dans un pensionnat religieux dans l’Essex, au nord-est de Londres. Pendant les vacances, les filles iront chez une tante à Londres. Elle leur dit que son engagement pour les FANY implique qu’elle pourra être envoyée assez loin, jusqu’en Ecosse…En réalité ce sera jusqu’en France occupée et comme agent secret. Odette rencontre finalement le Major Buckmaster, chef de la section F. Elle sera courrier pour une organisation du SOE en France et doit partir en formation. Désormais, il lui faut assimiler une nouvelle identité.
"Céline" à l’entraînement en Angleterre
Recrutée en même temps que Lise de Baissac, Mary Herbert et Jacqueline Nearne, elle intègre la 2e session de formation féminine de l’agence. Elle sera désormais « Céline ». Le stage se passe dans une maison de campagne dans le New-Forest (Sud-ouest de l'Angleterre), en uniforme. Odette alias Céline se soumet à un intense entraînement physique, bien qu’elle ne soit pas une grande sportive ; elle s’entraîne non seulement à combattre au corps à corps mais aussi à reconnaître les uniformes et grades allemands, à évaluer quel terrain pourra servir pour l’atterrissage d'un monomoteur Lysander ou d'un bimoteur Hudson, elle assimile le morse pour réceptionner un appareil, elle apprend à dissimuler un parachute, utiliser une mitraillette Sten, elle effectue des exercices d’orientation en canoë, en forêt, s’entraîne au vol de poulet ou de lapin pour les préparer et les cuire.
Les capacités physiques et mentales des candidats agents spéciaux sont scrutés. Les supérieurs de Céline apprécient son enthousiasme et le fait qu’elle apprenne vite. Mais elle est impulsive et trop hâtive dans ses jugements, manque de clarté d’esprit, elle est quelque peu ingénue ; obstinée, mais elle n’a pas suffisamment d’expérience de la vie et de contrôle sur elle-même. Sa plus grande force est son patriotisme mais sa plus grande faiblesse est sa mauvaise foi. Buckmaster hésite mais sa détermination à aller en France le convainc finalement.
Au Centre d’entraînement de parachutistes « Parachute Training Center » à Ringway, au sud de Manchester, les sauts se font depuis un bombardier bimoteur Whitley après avoir subi un entraînement aux mouvements depuis un ballon captif à 3 m de hauteur. Odette craint les sauts mais elle s’y soumet puisque c’est la condition sine qua non pour aller en France. Mais après plusieurs essais elle se blesse : sa tête heurte le bord de la trappe ce qui lui cause des lésions oculaires, et de surcroît, elle se fait une entorse. Buckmaster lui propose cependant d’aller en France par la voie maritime. Elle prend quelques jours de permission pour se remettre de ses blessures et aller voir ses filles, pendant que le personnel du SOE lui prépare sa fausse identité et peaufine les détails de son voyage. Le 16 septembre 1942, elle apprend qu’elle sera Odette Métayer, nom de code « Lise », pour l’Opération « Tailleur » à destination d’Auxerre. Elle est chargée d’y constituer un réseau.
"Lise" en mission dans le sud de la France
Après quatre tentatives -vols annulés à la dernière minute fin septembre 1942, accrochage et incident mécanique-, le 31 octobre 1942, au départ de Gibraltar, elle monte à bord d'une felouque baptisée « Dewucca » et pilotée par un officier polonais « Jan » ; après quatre jours de navigation la nuit avec quatre autres agents qu’elle ne connaissait pas, elle est déposée dans une crique près de Cassis. Comme prévu elle rencontre Peter Morland Churchill, « Raoul » à Cannes. Dirigeant le réseau Spindle (SOE section F) il travaille alors avec le Groupe sud et doit l’aider à gagner la Bourgogne. Mais le passage incontournable de la ligne de démarcation rend le voyage dangereux ; quelques jours après, l’invasion de la zone sud par les Allemands et la présence italienne à Cannes ainsi que dans tout le quart sud-est vont compliquer grandement les choses. Elle attend de faux papiers qui n’arrivent pas ; Churchill apprécie son travail et lui propose de demander à Buckmaster la permission de la garder auprès de lui. Odette reste donc dans le sud et devient courrier. Elle participe à différentes tâches : accompagner un membre à Marseille, donner de l’argent à un contact, ou bien encore aider le comité de réception lors du largage de matériel.
Fuite et Renaissance de Spindle en Haute-Savoie
Début février 1943 : suite à une dénonciation, l'appartement de Raoul a été visité par la Gestapo. Les membres du réseau commencent à être arrêtés. P. Churchill décide d’emmener son équipe dont Odette (Lise) et Arnaud (Richard) son radio en Haute-Savoie, hameau de Saint-Jorioz, à une dizaine de km au sud d’Annecy. Ils logent à Hôtel de la Poste tenu par Jean et Simone Cottet. Odette et Peter sont alors "M. et Mme Chambrun". Après avoir recruté un nouveau courrier, ils installent le radio à Faverges, hameau des Tissots (environ 20 km au sud de Saint-Jorioz) chez des gens de confiance.
Une activité intense commence alors pour le réseau. Des courriers viennent de tout le sud-est, de Lyon, de Clermont, d’Agen, de Paris et de Belgique pour récupérer des armes, mitraillettes et explosifs, des médicaments, des vêtements … La villa des Tilleuls, en face de la Gare et à quelques centaines de mètres de l’Hôtel de la Poste, sert de lieu de rendez-vous. Jean Cottet propose bientôt à Peter d’aider les premiers maquisards des environs. Ce dernier fait envoyer un message à Londres indiquant qu’il serait bon de soutenir les partisans en leur faisant parvenir des armes et des vivres.
Dans la nuit du 20 au 21 mars 1943 se déroule notamment l’« opération Director » : des premiers parachutages sont effectués pour les maquis, dont un sur le plateau des Glières. Un bombardier quadrimoteur Halifax largue 15 containers.
Le réseau infiltré
Dès le 20 mars 1943, "Mme Chambrun" très compétente assure le commandement en l’absence de Peter qui a été rappelé à Londres. Elle organise et supervise plusieurs parachutages d’armes et de matériel. Mais durant cette période elle rencontre Hugo Ernst Bleicher alias « Henri », un agent de l’Abwehr qui se présente comme un anti-nazi …Un membre de Spindle arrêté quelques semaines auparavant a parlé et a conduit Bleicher directement à Saint-Jorioz. Les hommes du groupe l’amènent à Odette auprès de qui il se fait introduire par une lettre écrite de la main de l’homme arrêté. Il prétend être l’émissaire du Grand-État-Major de l’Armée allemande qui souhaite se débarrasser du chancelier ainsi qu'une médiation avec l’Angleterre afin d’offrir un projet de paix. Il propose à Odette d’être son intermédiaire auprès des Anglais : il lui demande un poste radio et un code pour entrer en contact avec le War Office. Mais Odette se méfie. Elle en informe Londres qui lui demande de rompre les relations avec Bleicher, de dissoudre le réseau et de partir au plus vite. Raoul va revenir en urgence et doit sauter au petit plateau au sommet du Semnoz (Massif des Bauges) ; le feu allumé pour guider l’avion ne se verra pas depuis Annecy. En attendant Odette avertit tout le réseau. A 19h30 elle écoute la BBC avec Jean et Arnaud avec anxiété lorsqu’un message se fait entendre : « le carabe d’or fait sa toilette ».. Odette et Arnaud se rendent sur le terrain en auto puis à pieds.
Dans la nuit du 14 / 15 avril 1943 a lieu l’opération « Perch 7 / Spindle A » assurée par le Halifax DG 406, piloté par le Flying Officer Leggate affecté au squadron 161 de la RAF. A cette époque les bombardiers anglais chargés des opérations spéciales assurent pour la plupart deux voire trois missions lors d’un seul voyage. L’un des objectifs est le terrain d’atterrissage route de Tranclières à Certines dans l’Ain, au sud de Bourg-en-Bresse. L’autre cible est Leschaux au sud d’Annecy. 1 agent, 2 containers, 4 paquets sont largués à 00h50 : il s’agit de Peter, parachuté avec du matériel : un poste de radio, des pneus de vélo et des mitraillettes. Des hommes de Tom Morel, ancien du 27e BCA et déjà présent près d’Annecy pour organiser l’Armée Secrète, viendront chercher plus tard la précieuse marchandise.
Odette pense qu’elle a encore le temps de partir, Bleicher ne devant revenir que le 18. Mais …
le 16 avril 1943 ce dernier débarque dans la soirée à l’Hôtel de la Poste. Odette et Raoul sont arrêtés puis remis aux Italiens, plus précisément à l’OVRA* . Peter arrêté lui aussi sera également envoyé en camp de concentration.
*L’OVRA est la police politique italienne.
Plongée dans l'horreur : Odette à Fresnes
Commence un périple dans plusieurs prisons : Grenoble, Turin, Nice, Marseille, Toulon pour enfin arriver à Paris.
En mai 1943 soit trois semaines après son arrestation en Haute-Savoie, elle est remise aux Allemands puis est emprisonnée à Fresnes où elle arrive par le train le 8. En chemin elle a réussi à entrer en contact avec Peter et ils ont convenu qu’ils se présenteraient comme mari et femme. Elle commence donc à déclarer s’appeler Mme Peter Churchill. Elle est enfermée cellule 108, Peter dans une autre division, cellule 220. Elle refuse l’aide du sournois Bleicher pour sortir et se retrouve le 25 mai au 84, avenue Foch, siège de la Gestapo. L’interrogatoire est poli, on lui offre un repas. Mais le lendemain, nouvelle convocation au cours de laquelle elle est torturée car elle refuse notamment de dire où se trouve le radio Arnaud et un officier anglais qui avait été caché à Saint-Jorioz. Elle a les ongles arrachés, est marquée au fer rouge. Quelques jours après elle est de nouveau convoquée par un jury d’officiers qui après un examen rapide de son cas lui indique qu’elle est condamnée à mort pour espionnage et haute trahison. Elle continue de se présenter comme Mme Churchill et se rend compte rapidement que ce nom, qui est aussi celui du Premier ministre anglais, pourrait bien l’aider. Elle est condamnée à mort pour acte de résistance, à deux reprises ! Si sa peine n’est pas appliquée, elle n’est toutefois pas à l’abri de la torture. Malgré sa condamnation à mort elle continue d’être convoquée et subit quatorze interrogatoires en tout au cours desquels elle réussira à faire croire aux agents allemands que c’est elle-même qui menait la barque du groupe et non Peter Churchill, qui lui n’aura à subir que deux interrogatoires.
Même à Fresnes alors, les informations circulent. Odette est au courant de la progression des Alliés ; elle apprend la capitulation italienne et l’occupation de Rome par les Allemands.
Les conditions de détention sont rudes. Fin octobre, Odette est atteinte d’une trachéite et peu nourrie, elle ne parvient pas à guérir. Elle est transférée cellule 337, un lieu plus chaud et occupé par d’autres détenues. Elle est autorisée à se rendre à l’atelier de couture, au chaud également. Mais elle tousse encore beaucoup début 1944. Le 12 mai, après un an et 4 jours passés à Fresnes, Odette et six ou sept autres agents féminins de la section F du SOE, Andrée Borrel, Yolande Beekman, Vera Leigh, Eliane Plewman, Diana Rowden, Madeleine Damerment et peut-être Sonia Olschanezky sont envoyées vers l’Allemagne en train direction Karlsruhe pour être exécutée.
Le camp de concentration de Ravensbrück
Mais Madame Churchill n’est pas tuée. À la mi-juillet elle est envoyée à Francfort, ville alors en ruines à cause des bombardements alliés. En juillet 1944 elle est finalement transférée à Ravensbrück avec des Ukrainiennes où elle arrive le 18. Lorsqu’elle se présente au commandant du camp Fritz Sühren, elle lui dit que son mari est un cousin éloigné de Winston Churchill. Elle est toutefois enfermée à l’isolement dans le Bunker, dont l’une des gardiennes se nomme Margarete Mewes* . Elle reste là trois mois et 11 jours seule dans le noir, près de la cellule disciplinaire où chaque soir une femme est amenée pour être battue. Fin septembre elle sort de ce cachot pour se rendre à l’infirmerie soigner son scorbut. Elle est installée à l’étage supérieur, cellule 39, dont la fenêtre donne sur l’ouverture du four crématoire… Fin 1944, début 1945, Himmler est à Ravensbrück. Il lui faut prévoir l’évacuation du camp suite à l’avancée des Russes. On élimine les cobayes et les femmes trop faibles pour marcher et travailler. Le 16 avril 1945 tombe l’ordre de Himmler de supprimer toutes les prisonnières afin de ne pas laisser de témoins.
Près d’un an après son arrestation le 28 avril, jour de son anniversaire, elle est extraite du camp et amenée près des lignes américaines par le commandant Fritz Sühren en personne. Il la présente comme une parente de Churchill, croyant peut-être sauver sa peau, mais elle le pousse devant les soldats en se saisissant de son arme. Ce même-jour, Augsbourg est prise par la VIIe Armée.
*Cette femme sera condamnée à 10 ans de travaux forcés en février 1946.
Odette reçoit la George Cross et témoigne au procès de Ravensbrück
Odette retourne à la vie civile. Le 19 novembre 1946 elle est récompensée de son action par la plus haute distinction non militaire du Royaume-Uni, la George Cross dont voici un extrait de la citation : « Pendant la période de plus de deux ans où elle se trouva entre les mains de l’ennemi, elle fit preuve de qualités exceptionnelles de courage, d’endurance et d’abnégation »… Peu après le 16 décembre 1946, elle est appelée à témoigner contre les Aufseherin, les surveillantes de Ravensbrück : sept femmes, d’anciennes gardiennes du camp, sont au banc des accusés devant le Tribunal Allié de Hambourg chargé de la répression des crimes de guerre. Ce jour-là Odette très digne se présente en uniforme de FANY, la George Cross épinglée sur sa poitrine. Elle sera également nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.
En 1947 elle épouse Peter Churchill, puis ils divorcent en 1956. La même année, elle se marie avec Geoffrey Hallowes qui meurt en 2006.
Le 13 mars 1995 Odette s’éteint à Walton-on-Thames dans le Surrey à l’âge de 82 ans.
Bibliographie et webographie
Voir articles
http://time.com/5502645/decorated-wwii-spy-odette/
https://www.independent.co.uk/news/people/obituary-odette-hallowes-1611563.html
Interview d'Odette Hallowes:
https://www.youtube.com/watch?v=N7oN6xSnG4Y https://fr.fulltv.tv/odette.html //
Ouvrages
« Code name : Lise », Larry Loftis, 2020
« Agents françaises » Bernard O’Connor 2016
« Odette agent S23 », Jerrard Tickell, 1949
« Odette agent S23 » est aussi le titre d’un film tourné en partie à Annecy, avec dans le rôle d’Odette, Anna Neagle , réalisé par Herbert Wilcox
Sources : archives départementales du Pas de Calais 3 E tables décennales 1923-1932 // Mémoires des hommes // Orb du 161e squadron RAF p157 « Opération Perch 7 / Spindle A » // Extrait du 3e supplément au numéro du 10 août 1946 de The London Gazette
Affiche du film "Odette, agent S23, de Herbert Wilcox, sorti en 1950